Exercices 

Comparaisons entre des conceptions de l’être humain

Exercices

1) Comparez la manière d’envisager la relation de couple selon l’anthropologie chrétienne (monothéiste), selon l’anthropologie nietzschéenne (déterministe athée) et selon l’anthropologie sartrienne (liberté existentialiste athée).

                        Sous-questions :

       Quel est l’ultime « point de départ » anthropologique des relations amoureuses, selon chacune des perspectives ?

       Comment les relations amoureuses doivent-elles être envisagées (selon chacune des perspectives) ?

       Qu’est-ce qui peut être difficile (ou peut représenter un défi), pour chacune des anthropologies ?

       Que « visent » les relations ou qu’est-ce que ces relations peuvent produire ou qu’est-ce qui peut découler de ces relations (selon chacune des conceptions) ?

       Est-ce que les liens entre les éléments mentionnés (dans les réponses aux sous-questions) apparaissent clairement (pour chacune des conceptions), ou est-ce qu’il y a d’autres liens entre les idées à préciser ?

 

2) Comparez les notions de « cœur » et de « forces vitales » entre l’anthropologie chrétienne et l’anthropologie nietzschéenne. Puis, indiquez pourquoi l’anthropologie sartrienne n’intègre pas directement l’équivalent de ces éléments.

Sous-questions :

       Qu’est-ce qui est similaire entre la notion de cœur et la notion de forces vitales ?

       Qu’est-ce qui est différent entre la notion de cœur et la notion de forces vitales ?

       Pour chacune de ces notions (cœur / forces vitales), qu’est-ce qui peut y faire entrave (les détourner) ?

       Pour chacune de ces notions (cœur / forces vitales), qu’est-ce qui devrait être visé ? Ou dit autrement : qu’est-ce qui permettrait de « devenir véritablement qui l’on est » ?

       Si l’on cherche à placer l’équivalent du cœur ou des forces vitales dans la conception sartrienne, pourquoi est-ce que cela n’y apparait pas directement ? Quel lien peut être fait entre cette « absence » et la manière de considérer l’identité dans cette anthropologie ?

 

3) Quel peut ou devrait être notre rapport avec l’environnement et les animaux selon l’anthropologie chrétienne (monothéiste), selon l’anthropologie nietzschéenne (déterministe athée) et selon l’anthropologie sartrienne (liberté existentialiste athée).

       Pour chacune des conceptions, quel peut ou doit être notre rapport avec l’environnement et les animaux ?

       Pour chacune des conceptions, est-ce que le rapport avec l’environnement et les animaux qu’une personne adopte doit être considéré comme une responsabilité morale ? Ou comme une expression d’individualité ? Ou comme un positionnement par rapport à des préférences collectives ? Ou comme la recherche d’une reconnaissance par les autres de son identité ? Comme quelque chose d’autre ?

       Pour chacune des anthropologies, est-ce qu’il serait souhaitable qu’il puisse y avoir certaines lois pour protéger l’environnement ou pour éviter la cruauté envers les animaux ?

 

4) On peut tous par moment avoir des intuitions fortes ; par exemple une intuition forte que quelque chose est valable même si c’est contesté ou ridiculisé, ou encore l’intuition forte qu’un type de comportement « n’a pas d’allure » même s’il est valorisé socialement. Expliquez comment l’existence d’intuitions fortes peut être reliée avec chacune des anthropologies (anthropologie monothéiste chrétienne, anthropologie athée déterministe nietzschéenne, anthropologie athée « non déterministe » sartrienne). Puis, expliquez aussi quels sont, pour chacune de ces anthropologies, les potentiels « angles morts » de nos intuitions à surveiller.

 

5) Comparez la manière d’envisager la valeur que l’on pourrait accorder (ou pas) à la dignité humainepour chacune des anthropologies. Pour chacune de ces anthropologies, précisez s’il serait souhaitable qu’il y ait certaines lois (ou pas) pour protéger la dignité des êtres humains. De même, pour chacune de ces anthropologies, évaluez si l’article 1 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme (affirmant que : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ») serait considéré comme une affirmation vraie (et à défendre), ou comme une affirmation discutable pouvant au besoin être amendée (modifiée), ou encore comme une affirmation pouvant être contestée.

 

6) Ultimement, est-ce qu’il y a quelque chose (principes directeurs, sagesse, etc.) qui pourrait légitimement « guider » notre vie (ou la formation de notre caractère), selon chacune des anthropologies ? Pourquoi ?

 

7) Comparez la manière dont les « rêves » (ou « idéologies ») posthumanistes peuvent être considérés (favorablement ou défavorablement), selon l’anthropologie chrétienne (monothéiste), selon l’anthropologie nietzschéenne (déterministe athée) et selon l’anthropologie sartrienne (liberté existentialiste athée).